Election présidentielle : Jean-Marie Michel Mokoko déballe sa feuille de route

A la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée le 07 mars à Brazzaville, le candidat indépendant à l’élection présidentielle du 20 mars prochain, Jean-Marie Michel Mokoko a déballé son plan de résolution des problèmes qui se posent dans le pays.

Répondant aux questions des journalistes sur ce qui préoccupe l’avenir des Congolais, ce dernier a esquissé des ébauches de solutions pour y parvenir. « Je suis quelqu’un qui a réfléchi sur les problèmes du pays, qui a pris beaucoup de temps avant de prendre la décision » a-t-il dit, avant d’ajouter, « Cet engagement a été bien pesé ce qui vous fait voir à travers ce que j’ai déclaré jusqu’ à présent, ma détermination d’aller jusqu’au bout ».

Abordant la question sur ses démêlés avec la justice, Jean-Marie Michel Mokoko a signifié qu’il n’a jamais voulu se soustraire de l’action de la justice tout en regrettant cet acharnement contre sa personne. « Dans un Etat qui se respecte lorsqu’on est en période électorale et qu' un des candidats a eu sa candidature validée, sans que l’action de justice ne soit écartée, la bienséance commanderait qu’on suspende ses interpellations pour pouvoir laisser le candidat battre campagne », a -t-il dit.

Dans son programme, le candidat Jean-Marie Michel Mokoko entend d’abord moraliser l’administration. « La première chose à laquelle je m’attaquerai, serait de moraliser l’administration publique. Le pays a un grand problème au niveau des questions d’éthique et de morale. Mon premier défi sera de redonner confiance au peuple, aux cadres sur les choses qui font la fierté d’un pays. Ces questions d’éthique vont être considérées par le gouvernement que je mettrai en place comme étant des questions d’une importance considérable », a-t-il signifié.

Et d’ajouter, « Souvent lorsqu’on parle d’audit, les gens ne pensent qu’aux audits financiers et économiques alors qu’il y a aussi des audits de capacité. Je pense que le système tel qu’il a été mis en place depuis plusieurs années, a flétri les capacités d’éthique et de morale au sein du corps des fonctionnaires. Il s’agira de prendre les réformes les plus essentielles pour que l’exercice d’une fonction au sein de l'administration publique soit compatible avec les règles qui sont généralement admises dans ce corps ».

Jean-Marie Michel Mokoko entend également convoquer les états généraux de la nation où toutes les forces vives selon lui, seront invitées. « Nous débattrons de fond en comble de tous les problèmes qui minent ce pays de façon que nous ayons des orientations ou des directives qui relèvent d’un consensus national ».

Au plan économique, il a promis redonner confiance aux entrepreneurs locaux mais également aux investisseurs étrangers, avec qui il regardera les accords et les textes qui régissent ce secteur.

Au sujet du chômage des jeunes, « mon idée première, c’est de préparer les conditions pour que ces derniers surtout ceux qui ont travaillé, puissent trouver des emplois. » A cet effet, il entend mettre un accent particulier sur le secteur privé en se basant sur les expériences des ONG et même des institutions internationales. A cela, il préconise mettre en place une banque qui prêtera de l’argent à ces jeunes pour créer leurs unités de production.

Le général candidat a clos son propos en lançant un appel aux Congolaises et Congolais de lui faire confiance.

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